Interview audio avec Josse Sallefranque
Publié par Justine Geisler le jeudi 16 avril 2020 à 12:00
Organisateur du Pro Hexis SX, patron de l’équipe Honda SR engagée en MXGP avec Jeremy Van Horebeek et Valentin Guillod, Josse Sallefranque cumule les casquettes. Comment gère-t-il cette crise sanitaire du Covid-19 ? Quelles répercussions engendre-t-elle sur ses activités ? Il a accepté de répondre à nos questions par téléphone. Son interview dure un peu plus de 20 minutes. Appuyez sur le bouton lecture ou téléchargez le fichier audio pour plus tard.
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cash51 ( Posté via l'application )
16 avril 2020 à 19:32
Quand on sait la conjoncture budgétaire des teams et de tout les pilotes « privés » en gp il a bien raison de dire qu’une saison de 12 courses suffirait.. plus n’a aucun sens
mxsxfan
16 avril 2020 à 22:46
Si c’est le cas il y a malheureusement peu de chances que les GP moisis type Indonésie ou Turquie passent à la trappe. En effet ces courses sont ultra importantes pour les constructeurs car dans des pays avec potentiellement une forte clientèle. Ce sont plutôt les GP « traditionnels » qui risquent de sauter malheureusement.
Falgor
16 avril 2020 à 21:20
Entièrement d’accord avec toi mais je pense qu’Infront voit son intérêt avant tout et les teams passent bien après.J’ai lu une interview du Président de Saint-Jean d’Angély et bien évidemment on parle d’Argent avec ce promoteur qui organise de main de maitre le championnat du monde comme un dictateur , lui se sert grossièrement et il ne reste plus rien aux teams.L’argument de la professionnalisation du motocross a ses limites et cela n’a plus de sens .A un certain moment , l’argument avancé était que si le championnat était professionnel des sponsors extra sportifs viendraient , les seuls qui sont venus sont les boissons énergétiques et elles peuvent faire machine arrière à tout moment ( Cf Rockstar chez Susuki ) .J’ai connu les GP où si l’on se qualifiait le Samedi ( 80 pilotes aux qualifs) on gagnait suffisamment pour se payer les déplacements et le lendemain on gagnait de l’argent en fonction de ses résultats . Certes il n’y avait pas de Pitlane , de structures dures pour loger les teams mais on n’en mourrait pas non plus et on pouvait se rendre dans le paddock sans payer ! Aujourd’hui plus aucun gain , même à un certain moment le team devait payer 1000 Euros par pilote et par GP d’engagement , où vas-t’on et pourquoi les teams ne se fédèrent pas pour faire un contrepouvoir ! Il y a eu un moment ou Gerard Valat avait été missionné pour défendre les teams pour des GP overseas afin qu’ils aient une aide pour l’envoi des caisses de motos mais tout cela est bien loin !
Elsinore ( Posté via l'application )
16 avril 2020 à 21:31
Josse a tout pour se faire embaucher comme team manager d’une équipe d’usine; competence, motivation, management humain (pilotes, mecano), excellente communication. Ce ne sera pas facile pour lui le jour ou on lui fera une proposition interessante et s’il devait abandonner son team actuel.
Guidouch89
18 avril 2020 à 14:19
Super interview ,et très bonne analyse de Josse je voudrais pas être à sa place en ce moment .Il garde le moral et c’est tout à son honneur ,oui le plaisir en fin de semaine que procure notre passion est importante il a raison de le souligner cela fait parti de l’équilibre et c’est ça qui nous fait avancer, bon courage à toute l’équipe ,et à tous les autres Teams.