« Il était une fois le SX US » (De Coster)
Publié par La Rédaction le mardi 7 avril 2020 à 16:30
Le chapitre n°9 du livre « Il était une fois le Supercross américain » écrit par Stéphan Legrand est consacré aux team managers les plus influents. On commence par Roger DeCoster.
Ancien champion bruxellois de motocross, team manager des équipes Honda, Suzuki et KTM de nos jours, Roger DeCoster est une figure emblématique du Supercross. Les Américains le surnomment « The Man » et lui vouent un respect éternel. Ses débuts en Supercross ne lui laissent pourtant pas un souvenir impérissable : « En 1972 le promoteur voulait créer un cirque, se souvient-il. Il avait l’intention de mettre des obstacles sur la piste. Les sauts n’avaient pas de réception. Ce n’était pas très bien réussi. » Au final le pilote belge se soumet au diktat du business à l’américaine : « Le Supercross a attiré des gens dans les stades qui ne seraient jamais normalement venus à une course de motocross. Dans ce pays les fans veulent être assis, boire de la bière et manger des popcorns confortablement. J’ai compris que le Supercross allait devenir énorme lorsque j’ai vu Coca Cola sponsoriser la course du Coliseum à Los Angeles devant 60 000 personnes. C’est maintenant devenu le championnat le plus important et le plus relevé de la planète. »
Le team-manager des champions
Installé aux Etats-Unis après sa carrière de pilote, Roger devient team-manager. Fort d’une expérience en béton, d’une parfaite connaissance de la compétition mais aussi d’une grande compétence au plan mécanique, et d’un remarquable esprit de synthèse, il enchaine les victoires et les titres de l’autre côté de la barrière. Chez Honda il travaille avec Jean-Michel Bayle, Ricky Johnson et Jeff Stanton qui deviennent des légendes du sport. Il permet à Suzuki de retrouver le chemin des podiums avec Ricky Carmichael et donne une chance à Ryan Dungey, jeune amateur au niveau moyen. Tout ce qu’il touche devient or. L’histoire est en marche. Sous sa responsabilité, Ryan Dungey est Champion SX sur la Suzuki en 2010 puis trois fois de suite en 2015/2016 et 2017 au guidon d’une KTM avant de prendre sa retraite à 28 ans. La boucle est bouclée. « Le Supercross est un peu comme de la gymnastique, dit Roger. Cela demande un travail très rigoureux, des heures d’entrainement et énormément de sacrifice pour finalement une carrière qui ne dure jamais très longtemps. » A 73 ans, Roger sait de quoi il parle…
Par Stéphan Legrand (éditions Hachette – photos S. Legrand).
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jeremy83 ( Posté via l'application )
7 avril 2020 à 16:50
Ce mec un monstre, le pere du SX. 73 ans et toujours la auprès des jeunes. Lebig si tu arrives à nous sortir un podcast avec roger, tu exploses l’audimat !!
Sixcentdouze ( Posté via l'application )
7 avril 2020 à 18:28
Respect !
Toto80 ( Posté via l'application )
7 avril 2020 à 19:24
Dungey en position…COBRA !!!
mxsxfan
7 avril 2020 à 20:20
Un passionné un vrai ! Il pourrait être en retraite depuis plus de 10 ans mais non tous les weekends il est là sur les courses et la semaine à bosser dans les ateliers pour son team. Ce mec respire le mx.
ROLL ( Posté via l'application )
7 avril 2020 à 20:47
Il a eu du pot , le belge ?
Guidouch89
8 avril 2020 à 13:11
Un monument !Respect!Mr Roger.
VDD
9 avril 2020 à 20:53
Dire qu une fois a bercy du temps ou il etait chez honda je me suis retrouvé a cotes de lui dans les gradins il regardait une mache appuyé sur la rembarde discretos et j ai pas osé l accoster.
A la jeunesse ….