SX de Detroit : le saviez-vous ?
Publié par La Rédaction le jeudi 19 mars 2015 à 16:32
5ème anniversaire : Le Ford Field de Detroit accueille pour la 5ème fois de son histoire un supercross. La 1ère édition remonte au 25 mars 2006. James Stewart s’était alors imposé en 450F tandis que Josh Grant prenait le meilleur sur Davi Millsaps et Chris Gosselaar. Après trois années consécutives au calendrier (de 2006 à 2008), l’épreuve avait purement disparu avant de revenir de plus belle en 2014.
SX de Pontiac : Avant de déménager dans la principale ville de l’état du Michigan, le supercross se déroulait dans le légendaire Silverdome de Pontiac, situé à une cinquantaine de kilomètres de Détroit. La piste avait marqué l’histoire de la discipline en empruntant les gradins du stade comme ce fût également le cas dans le Coliseum de Los Angeles. Pour ne pas rompre avec la tradition et rendre hommage au SX de Pontiac, qui a tout de même perduré pendant 29 années (de 1976 à 2005), le tracé continue de monter dans le public du Ford Field. Pour la petite anecdote, le Silverdome n’est aujourd’hui qu’une ruine. Le déménagement des Lions de Detroit en 2002 aura eu raison du stade mythique malgré les nombreuses tentatives de reprise.
Stewart : James Stewart a clairement marqué l’histoire du supercross de Detroit en s’imposant à trois reprises sur quatre éditions disputées (2006, 2007, 2014). Sa dernière victoire dans le Ford Field lui permis même de rentrer un peu plus dans la légende en remportant le 48ème succès de sa carrière et lui offrant ainsi la 2ème place du podium des records en supercross à égalité avec Ricky Carmichael. Avec 72 victoires à son palmarès, Jeremy McGrath n’est pas prêt d’être rejoint.
Ford Field : Ouvert le 24 août 2002 après 2 ans de construction, le Ford Field a coûté 430 millions de dollars (395 millions d’euros). Depuis 2002, ses locataires sont les Lions de Détroit, une équipe de football américain évoluant en NFL. Sa capacité est de 65 000 places pour les matchs NFL de saison régulière, 70 000 places pour les événements importants comme le Super Bowl et 78 000 pour le basket-ball. Le stade possède 132 suites de luxe et 8 600 sièges de club. Le record d’affluence du stade (80 103 spectateurs) a eu lieu le 1er avril 2007, lors d’un spectacle de catch, le WWE WrestleMania 23.
Detroit : Déclarée en faillite à l’été 2013 avec une dette de plus de 18 milliards de dollars, la ville de Detroit est officiellement sortie de la procédure en décembre 2014. Autrefois portée par le succès des Big Three, General Motors, Ford et Chrysler, un nouveau chapitre s’ouvre donc pour la ville fondée en 1701 par le français Antoine de Lamothe-Cadillac. Population en chute libre depuis 1950 (la ville a perdu 63% de ses habitants depuis 1950), chômage record, cité du crime… il va falloir encore quelques années pour gommer l’image actuelle de « Motor city », qui fût autrefois la 4ème plus grande ville des États-Unis.
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aleroyer
19 mars 2015 à 18:52
Sympa l’info
ckempf
19 mars 2015 à 18:56
tous le monde ce plaint pas de sous plus de sous mais laisser pourir des stades a quelques centaines de millions pour construire d autre encore plus couteux c est pas du gaspillage ? tel a la coupe du monde de foot en afrique du sud ou les stade sont maintenant remplis a 1/20 de leurs capacités ou les parks des j.o tous neufs tous les quatre ans c est pathétique.
rik muller
20 mars 2015 à 00:41
top les ga zziers !
Jean-François Bouron
21 mars 2015 à 15:04
Intéressant.
YC267
22 mars 2015 à 10:57
bonne idée cet article! c est vrai qu’ avec les différents championnats nous voyageons dans tous les Etats Unis sans jamais s intéresser à l histoire de ces villes!
maintenant grâce à cet article on s endormira moins bête que la veille!
au top LeBig !