Dylan Ferrandis : « je ne crois pas à la magie »

Eric bel ( Posté via l'application )

30 mars 2025 à 23:02

Dylan Ferrandis a été un pilote exceptionnel et reste aujourd’hui un excellent compétiteur. Mais en observant ses performances, on remarque que dans les 7 à 8 premiers tours, il reste à environ 6 ou 7 secondes des leaders. Cela prouve que la vitesse pure est toujours là et qu’il n’a rien à envier aux premiers. Cependant, ce qui semble lui manquer, c’est la condition physique extrême nécessaire pour rivaliser sur toute la durée d’une manche, surtout face aux deux ou trois premiers, qui sont de véritables machines.

On peut aussi voir un parallèle avec Ken Roczen, qui a un âge similaire et qui lui aussi lâche en fin de course. Peut-être que, après des années d’entraînement intensif – des footings, des heures de vélo, des séances de musculation – ces pilotes finissent par ressentir une certaine lassitude. Après plus de 15 ans de sacrifices, de discipline stricte et d’une vie monastique dédiée au sport, il est compréhensible qu’à plus de 30 ans, certains matins soient plus difficiles. Se lever pour aller courir 10 à 15 kilomètres ou parcourir 100 kilomètres à vélo demande une motivation énorme, et il est naturel que cette intensité devienne plus difficile à maintenir avec le temps.